Club Parlementaire du numérique

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Loi Lemaire pour une république numérique : Réaction de Laure de La Raudière, députée (Les Républicains)

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Vous estimez que le projet de loi Numérique, présenté ce matin en Conseil des Ministres par Axelle Lemaire, Secrétaire d'Etat au numérique vient handicaper le développement de notre économie avec des mesures franco-françaises qui seront inefficaces. Pourriez-vous développer votre critique du texte ?

Ce que je critique en premier, c'est la politique incohérente du gouvernement en matière de stratégie numérique. On peut observer trois axes d'action contradictoires :

- L'axe Macron que j'appelle axe « attractivité du territoire » : qui cherche à attirer les star-up, à développer l'économie numérique en France, à déverrouiller certains freins au développement économique et du numérique en France (Loi Noé).

- L'axe Lemaire, qui inclut des dispositions franco-française en matière de protection des données personnelles. En effet, les réglementations prévues vont handicaper les acteurs français de l'économie numérique, qui sont les seuls à qui s'appliqueront ces mesures. La conséquence est que certaines entreprises ne se développeront pas en France mais à l'étranger, c'est autant d'emplois de perdus, autant de croissance en moins pour notre pays. L'objectif affiché de ces mesures est de protéger la vie privée des Français, et c'est très bien. Mais cela ne sera pas efficace car la plupart des données personnelles des Français sont hébergées hors de France, par Google, Facebook, Amazon et les autres géants de l'Internet. Le but recherché par la loi ne sera donc même pas atteint.

 - L'axe Cazeneuve, un axe sécuritaire qui met en place une surveillance de masse sur les réseaux. C'est un signal très négatif donné pour les hébergeurs et les fournisseurs de service de communications électroniques. Cet axe est donc lui aussi tout à fait contradictoire par rapport à l'axe Macron qui cherche à rendre notre territoire attractif.

Mise à jour le Jeudi, 10 Décembre 2015 13:26 Lire la suite...
 

Les « Licornes » françaises veulent que ça bouge

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altLe Digital français ne demande qu’à être soutenu pour percer davantage et s’installer définitivement dans le paysage numérique mondial. Alors que le projet de loi numérique se profile, la Commission des Affaires économiques a justement entendu les fondateurs et/ou présidents d’entreprises françaises de l’économie numérique. Tous ont fait part de leurs inquiétudes sur le manque d’investissements dans le secteur du numérique en France et sur les freins à leur développement. Propos tenus.

Très récemment, sur Europe 1, John Chambers, le patron de Cisco déclarait : « J’ai rencontré beaucoup d’entrepreneurs et j’ai l’impression de voir la Sillicon Valley en France. Il y a la une nouvelle génération de start-up françaises qui vont profondément transformer nos modes de vie ». Nul doute que de tels propos venant d’une personnalité comme celle de John Chambers ont du faire plaisir aux directeurs et fondateurs des « Licornes françaises », ces entreprises non cotées en bourse mais dont la valorisation est supérieur à 1 milliard de dollars. Pourtant invités à s’exprimer devant la Commission des Affaires économiques, Éric Carreel, fondateur et président de Withings, Céline Lazorthes, fondatrice et présidente de Leetchi, Frédéric Mazzella, fondateur et président de Blablacar, Ludovic Le Moan, fondateur et président de Sigfox, et Simon Baldeyrou, directeur général de Deezer France ont chacun à sa manière a fait montre d’un enthousiasme plus mesuré, regrettant un manque d’ambition française criant dans le domaine du digital et une vision à trop courte terme. « Avec le terreau français, nous avons tout pour faire de grandes choses. Cela étant, nous sommes en retard et nous devons accélérer le mouvement si nous voulons, dans les dix prochaines années, compter sur l’échiquier numérique » a lancé en propos introductifs Frédéric Mazzella, fondateur et président de Blablacar. « Il y a globalement en France, un manque de conscience de ce que va engendrer la transformation numérique » enchérit Eric Careel, le président de Withings (objets connectés) qui décrit alors en quelques mots en quoi la transformation numérique va bouleverser tous les métiers. Et de conclure : « si nous ne bougeons pas, nous serons encore plus en difficulté demain ».

Mise à jour le Jeudi, 10 Décembre 2015 13:26 Lire la suite...
 

L’Agence du numérique : moteur de la réussite numérique française de demain ?

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Le club parlementaire du numérique s’est réuni mercredi 30 septembre, à l’orée d’une « session parlementaire très numérique » comme l’a rappelé Luc Belot, député du Maine-et-Loire qui présidait la soirée. L’invité était Antoine Darodes, récemment nommé par Emmanuel Macron et Axelle Lemaire, directeur de la nouvelle Agence du numérique qui coiffe désormais les trois pôles : la French Tech, la Mission France très haut débit (FTHD) et l’ancienne délégation aux usages de l’Internet (DUI). Antoine Darodes a présenté ses missions et fait un point sur l’avancée des projets de l’Etat en matière de soutien à la création numérique et de mise en place des infrastructures.

Interrogé sur la nécessité de cette nouvelle entité, son capitaine a simplement usé de la métaphore d’un navire : «le Conseil national du numérique est dans la timonerie, nous, dans la salle des machines. Nous exécutons des propositions ou avis des ministres notamment éclairés par le CNN ». Son rôle diffère aussi de celui d’Henri Verdier, (nouveau DSI de l’Etat comme nous l’a rappelé Luc Belot) qui « s’occupe de la manière dont l’Etat appréhende ses relations avec le numérique ». L’Agence a un rôle d’animation (éveil, organisation, soutien…) d’actions décentralisées publiques ou privées . « On ne regarde pas vers l’Etat mais vers les acteurs tiers, association, entreprises, collectivités territoriales à leur origine ». Elle a pour partenaire BPI France, la caisse des dépôts, business France. Aujourd’hui tout reste à monter, un conseil d’orientation par exemple. Le Ministre attend pour les jours prochains une proposition de feuille de route.

Mise à jour le Jeudi, 10 Décembre 2015 13:25 Lire la suite...
 

Startup: "Se développer aux US n'est pas un renoncement à la France."

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Questions à Frédéric Montagnon, Président-Fondateur de Secret Media, Ambassadeur de la French Tech à New York

Comment s'est passée votre installation à New York en 2013? Quelles ont été les bonnes et les mauvaises surprises?

La bonne surprise est la taille du marché et son accessibilité: les entrepreneurs français qui ont un bon produit avec une véritable aspérité, et qui ont trouvé les moyens de se développer arrivent très souvent à s’y développer.

Mise à jour le Mardi, 20 Octobre 2015 14:51 Lire la suite...
 

Hadopi:"Une réforme est indispensable."

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Questions à Loïc Hervé (UDI), sénateur de la Haute-Savoie, auteur d'un rapport d'information sur la Hadopi

 

Vous avez rendu avec Corinne Bouchoux (EE-LV) un rapport d'information intitulé  «l’Hadopi : totem et tabou». Pourquoi un tel titre?

Ce titre résume à lui seul la complexité de rédiger un rapport sur une institution comme la HADOPI dont on peut considérer qu'elle est mal née, et qu'elle représente, selon les avis très tranchés que nous avons pu recueillir, un totem ou un tabou.

Mise à jour le Mardi, 20 Octobre 2015 14:56 Lire la suite...
 


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