Club Parlementaire du numérique

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Entreprises innovantes : comment favoriser les champions de demain ?

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Frédéric Mazzella, le patron de Blablacar, et Eddie Misrahi, le président d'Apax France, se sont retrouvés au Club parlementaire du numérique afin de mettre le doigt sur les freins à l’émergence d’entreprises innovantes capables de rivaliser dans la compétition mondiale.

Parlementaires et professionnels étaient donc réunis le 10 mars à l’Assemblée nationale pour écouter à la fois un jeune dirigeant de start-up et un responsable d’un fonds d’investissement finançant principalement des PME et des ETI. Eddie Misrahi a commencé par resituer le contexte en abordant la question du financement par deux chiffres. « Le capital investissement en France, c’est 0,24% du PIB, en Europe c’est 0,28, au Royaume-Uni 0,8, en Israël 1,4 et aux États-Unis 2,5. Proportionnellement, il y a donc dix fois plus de capital investissement aux États-Unis qu’en France. » Et le président d’Apax France d’insister : « en France, 600 millions d’euros sont investis chaque année dans nos start-ups. C’est 20 milliards aux États-Unis. »

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Fabrice Bakhouche, un dir’cab 2.0 à la Culture

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Bakhouche Fabrice PARIS 30 Janv 2015 PHOTO Baron Jean-Pierre 31 

Après avoir été conseiller de Matteo Renzi, ce magistrat de la Cour des comptes est aujourd’hui à la tête du cabinet de Fleur Pellerin. Avec l’ambition de faire de la culture un vecteur d’égalité.

En terme d’architecture et d’arts décoratifs, le ministère de la Culture s’est toujours fait un devoir de marier le traditionnel et le contemporain à l’image du parquet en points de Hongrie et des toiles minimalistes ou des tables en plastique transparent et du service à café en porcelaine.  Fabrice Bakhouche a lui aussi sa touche conservatrice et moderne : un « techno » pur jus passé par l’ENA et Bercy mais qui a fait du numérique sa marque de fabrique. Ce grand mince au sourire humble se reconnaît surtout dans la nouvelle génération de hauts fonctionnaires « plus agiles, plus mobiles. »

Mise à jour le Lundi, 16 Mars 2015 17:25 Lire la suite...
 

« Aujourd’hui ; la suppression du réseau cuivre n’est pas réaliste. »

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Sans titre 

Questions à Paul Champsaur, Président de l’Autorité de la statistique publique, auteur du rapport sur la fibre et l’avenir du cuivre

Votre rapport aura duré un an et demi, comme le voulait votre lettre de mission. Pourquoi un tel délai ?

Nous savions que cela prendrait du temps de parvenir à une position commune. La composition du groupe avec notamment trois députés, trois sénateurs et des représentants de réseaux d’initiative publics nous laissait voir des divergences de fond. La première réunion a eu lieu en juillet 2013 mais nous avons vraiment commencé à travailler sur une solution réaliste à l’automne 2013. Il s’est avéré assez vite que la majorité du groupe ne recommandait pas la programmation de l’extinction du cuivre. Notez qu’aucun pays dans le monde ne l’a fait, d’ailleurs. L’Australie a bien essayé, mais a fini par reculer.

Pourquoi est-ce si compliqué ?

De nombreuses applications fonctionnent avec le cuivre qu’il ne sera pas simple de faire basculer sur la fibre. La première raison tient à ce qu’un téléphone branché sur la fibre a besoin d’une transmission d’électricité indépendante alors que réseau cuivre, lui, transmet bien le courant. Tous ces objets qui sont connectés par le cuivre devront être adaptés. Prenons l’exemple des ascenseurs dont le système d’alerte fonctionne grâce au cuivre.  On ne peut simplement le connecter à la fibre.

Enfin,  il y a d’innombrables réseaux comme les centrales électriques d’EDF ou les cartes de paiement, qui sont connectés grâce au cuivre. Parfois, il n’y a tout simplement pas de substitution au cuivre.

Mise à jour le Mercredi, 04 Mars 2015 08:52 Lire la suite...
 

« Conserver au livre toute sa valeur économique. »

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Questions à Laurence Engel, médiatrice du livre chargée de préserver les équilibres économiques entre les différents acteurs du secteur

Début décembre 2014, Amazon lançait un service baptisé Kindle Unlimited offrant d'accéder en illimité, depuis une liseuse ou une tablette, à un catalogue de 20 000 titres en français moyennant un forfait de 9,99 € par mois. Un service aujourd'hui jugé illégal en France selon Laurence Engel, médiatrice du livre.

Votre avis sur le livre numérique illimité donne raison aux éditeurs contre les distributeurs. Quel est l’enjeu pour les premiers ?

Les lois sur le prix du livre, papier ou numérique, n’ont pas pour objectif de donner raison aux uns ou tort aux autres, mais de défendre une filière industrielle et culturelle, essentielle pour l’économie nationale, et vitale pour la création éditoriale. C’est dans ce cadre que je travaille. Ce qui est vrai – et essentiel -, c’est que le système de régulation adopté par la France – mais aussi par de nombreux autres pays – consiste à faire de l’éditeur la clé de voute de l’équilibre économique de la filière. Cela lui donne un pouvoir, mais aussi une responsabilité. Et surtout, cela fonctionne efficacement! Ce qui est vrai aussi, aujourd’hui comme en 1981, c’est que ce sont les distributeurs qui peuvent être tentés par des démarches commerciales susceptibles de déstructurer l’ensemble de la filière. En fait, les deux lois de régulation, celle de 1981 comme celle de 2011, ont pour objectif non pas de pointer du doigt des acteurs économiques, mais d’interdire des pratiques qui relèvent du dumping. Ce sont des lois anti-dumping. L’enjeu, pour les éditeurs, comme pour l'ensemble de la filière du livre, c’est donc de conserver au livre toute sa valeur économique. C’est aussi la condition pour rémunérer les auteurs. 

Mise à jour le Mercredi, 04 Mars 2015 08:53 Lire la suite...
 

« Les investisseurs français devraient rentrer plus tôt dans le cycle de financement des start-up, même avant qu’elles ne soient rentables. »

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 Frederic Mazzella BlaBlaCar  

Questions à Frédéric Mazzella, fondateur de Blablacar, site de covoiturage

Vous avez créé Blablacar en 2006, pour devenir aujourd’hui le premier site de covoiturage au monde. Quelles sont les raisons de votre succès ?

BlaBlaCar met en relation des conducteurs effectuant un trajet pour leur propre compte, et des passagers se rendant dans la même direction. Ils font le trajet ensemble, et en partagent les frais. Les conducteurs réduisent ainsi le coût de leurs trajets de manière conviviale ; les passagers disposent d’une offre de transport abordable, fiable et conviviale. La communauté BlaBlaCar compte aujourd’hui plus de 10 millions de membres dans 14 pays.

Nous créons un nouveau segment de mobilité à moindre coût, avec un maillage très fin à travers tout le territoire, en mutualisant des actifs sous-utilisés : les voitures des particuliers roulant à vide. Le taux d’occupation moyen d’un véhicule en France pour un trajet longue distance est de 1.7 personnes, alors qu’il est de 2.8 personnes dans une voiture d’un membre de notre communauté. Nous permettons donc à d’avantage de personnes de se déplacer, tout en réduisant le budget mobilité des ménages et les consommations d’énergie.

Mise à jour le Vendredi, 13 Février 2015 16:34 Lire la suite...
 


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