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Interview de Thierry Solere, vice-président du Conseil général des Hauts-de-Seine, chargé du développement économique.

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Opinion : Thierry Solere, vice-président du Conseil général des Hauts-de-Seine, chargé du développement économique.

« Il faut bien mesurer que l’aménagement de la fibre est un enjeu formidable »

 

Pour quelles raisons la décision de Bruxelles vous satisfait-elle ?

Cette décision de la Commission valide la stratégie mise en place depuis 2004 par le département des Hauts-de-Seine. Au-delà de la réalité du département, nous sommes satisfaits que la Commission Européenne ait adopté une doctrine pour les investissements liés à l’aménagement numérique. L’affaire des Hauts-de-Seine fait désormais jurisprudence.

Il faut bien mesurer que l’aménagement de la fibre est un enjeu formidable de développement économique. Combien de services générateurs d’emplois en dépendent ! Dans les Hauts-de-Seine, le secteur du numérique représente 15% des emplois. Si on laisse faire le marché, il va privilégier la rapidité et la rentabilité. La disparité de couverture perdurera et la création de services ne se fera pas en raison du manque de clients potentiels. Il y a aussi une question de délais. Le secteur du numérique est en croissance. Nous devons réduire la fracture numérique, et vite, pas dans dix ou quinze ans.

 

Ne remettez-vous pas en cause un modèle voire un équilibre économique ?

Loin de moi l’idée qu’il faut reproduire partout ce qui est fait pour le 92. Chaque territoire est spécifique. Pour mailler le plus largement possible et favoriser ainsi le développement économique, il faut savoir qui doit se mobiliser dans chaque territoire. Suivant les cas, il faut que les opérateurs investissent, mais également que les collectivités locales le fassent avec l’aide de l’Etat quand c’est nécessaire.

Pour les Hauts-de-Seine, l’aide de l’Etat n’est pas nécessaire. Et pour un euros d’investissement public, 5 euros sont  privés. Il s’agit donc avant tout un projet privé subventionné par le département. Et surtout cette subvention cible l’aménagement des zones blanches. L’objectif n’est pas d’être plus compétitif que le marché libre.

Mise à jour le Vendredi, 02 Octobre 2009 16:04  

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