Club Parlementaire du numérique

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Interview de Monica Ariño, directrice internationale de l’Ofcom, l’agence du Royaume-Uni en charge des fréquences et du contrôle des contenus

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Votre pays avait-il auparavant deux entités distinctes: une pour les télécommunications l’autre pour internet? Comment la fusion s’est opérée ?

Avant que l’Ofcom n’existe, la télévision au Royaume-Uni était régulée par la Commission indépendante de la télévision, la radio par l’Autorité de la radio, tandis que les problèmes relatifs aux bonnes mœurs était supervisé par la Commission des standards de la radiodiffusion. Enfin les fréquences étaient régulées par l’Agence de communication des radios et les services téléphoniques par le Bureau des télécommunications.

A partir de 1995, des groupes politiques ont commencé à envisager la possibilité de ne former qu’un seul régulateur des communications. Après divers rapports gouvernementaux et toute une série de recherches, la loi du bureau des communications a vu le jour et a enclenché le processus de création d’Ofcom.

Cette loi a été suivie d’une seconde en 2003, la loi sur les communications, qui définit les pouvoirs et les devoirs de l’Ofcom. En décembre 2003, Ofcom a officiellement pris ses fonctions et remplacé les cinq régulateurs précédents. Quelques années plus tard, en octobre 2011, Ofcom s’est vu attribué une nouvelle responsabilité en récupérant la régulation des services postaux auparavant sous l’autorité de Postcomm. Ainsi, Ofcom a remplacé six régulateurs au total.

Mise à jour le Mardi, 11 Septembre 2012 10:00 Lire la suite...
 

La Révolution du livre numérique

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« Le rêve de la bibliothèque numérique universelle est-il  voué à se transformer en cauchemar ou bien peut-on le sauver en combattant ses éventuels effets pervers ? » C’est la question posée par Luc Ferry, président du Conseil d’analyse de la société, qui vient de compiler dans un recueil les différents points de vue des experts du domaine du livre numérique. La construction de la plus grande bibliothèque du monde est à portée de main et pourtant la peur  de voir le géant Google rafler la mise est la hantise de tous les Etats… L’Europe doit-elle confier l’avenir « numérique » de son patrimoine écrit à un seul opérateur privé ? Marc Tessier répond par la négative mais tente de trouver un consensus entre les intérêts de la firme californienne et ceux des bibliothèques. Jean-Noël Jeanneney s’interroge : « Souhaite-t-on voir la Recherche du temps perdu voisiner avec une publicité pour les madeleines ou le Petit Prince se trouver encadré par la réclame d’un marchand de mouton ? » On découvrira également la position se voulant plus pragmatique du président de la BNF, Bruno Racine, qui souligne l’utilité d’un partenariat équilibré entre Google et les Etats. « La révolution du livre numérique » permet d’avoir dans un même ouvrage des opinions divergentes sur un sujet qui deviendra un des enjeux majeurs des politiques culturelles comme en témoigne la récente adoption de la loi sur le prix unique du livre numérique.

« La révolution du livre numérique », Conseil d’analyse de la société, introduction de Luc Ferry, Odile Jacob

Mise à jour le Mardi, 24 Mai 2011 14:32
 



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