Club Parlementaire du numérique

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Fleur Pellerin au CPN : priorité au déploiement du haut-débit

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Tout juste arrivée à la tête de son nouveau portefeuille,

Fleur Pellerin a détaillé pour les invités du CPN sa feuille de route

pour les années à venir, revenant également sur les différentes polémiques

qui ont déjà enflammé la toile ces dernières semaines.

 

Après la lecture d’un petit mot de Jean Dionis du Séjour qui a notamment félicité  la ministre pour son arrivée dans « l’équipe de France », Bruno Retailleau (sénateur UMP) et Corinne Erhel (député SRC), la nouvelle marraine du Club Parlementaire du Numérique, ont accueilli Fleur Pellerin pour sa seconde invitation au Club.

Mise à jour le Jeudi, 16 Août 2012 15:21 Lire la suite...
 

Fiscalité du numérique: une nouvelle proposition de loi du sénateur Marini

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Jeudi 19 juillet, le sénateur Philippe Marini a déposé une proposition de loi "pour une fiscalité neutre et équitable" visant à taxer les grands acteurs économiques de l'Internet. C'est la deuxième fois que le sénateur Marini propose une loi, la première, surnommeé "taxe Google" dans les médias, n'ayant pas su convaincre les membres du palais du Luxembourg. Nous avons rencontré la député Laure de La Raudière et et l'avocat fiscaliste Frank Le Mentec qui nous ont chacun livré leur analyse de cette nouvelle proposition de loi.

Retrouvez leurs interviews ci-dessous.

Mise à jour le Lundi, 23 Juillet 2012 13:21
 

Fiscalité du numérique - Proposition de loi du sénateur Marini - Franck Le Mentec : « ces nouvelles taxes vont surtout impacter très négativement les petites et moyennes entreprises ».

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Franck Le Mentec est avocat associé, Cotty Vivant Marchisio & Lauzeral, spécialiste, entre autre, des questions du numérique. Il est déjà intervenu au Forum de la Fiscalité du Numérique organisé au Sénat en février 2012 et répond à nos questions sur la proposition de le loi déposée jeudi 19 juillet par le sénateur Marini.

Quelles sont les nouveautés introduites dans la proposition de loi (PPL) du sénateur Marini ? A-t-elle plus de chance d’aboutir que la précédente en termes de faisabilité ? Pourquoi ?

En matière d’imposition des grands acteurs du numérique en France, la marge de manœuvre du législateur est en effet étroite, en particulier compte tenu des stipulations des conventions fiscales signées par la France et du droit de l’Union européenne.

De manière résumée, les conventions fiscales ne permettent pas à la France de soumettre ses acteurs basés à l’étranger à l’impôt sur les sociétés et le Droit de l’Union européenne interdit toute discrimination en matière fiscale entre les résidents étrangers et les résidents français.

Le projet envisagé apparaît éviter ces contraintes en ce qu’il introduit des taxes spécifiques, ne s’assimilant pas à de l’impôt sur les sociétés, et applicables tant aux régies françaises qu’étrangères.

Est proposée une nouvelle version de la taxe sur la publicité en ligne, s’appliquant aux régies françaises et étrangères – et non aux annonceurs comme l’était l’ancienne « taxe dite Google ». Cette nouvelle taxe serait calculée en appliquant un taux de 0,5% sur la fraction de l’assiette comprise entre 20 millions et 250 millions d’euros et 1% au-delà.

Il est aussi envisagé d’introduire une taxe sur les services de commerce électronique, visant à transposer au commerce électronique la taxe sur les surfaces commerciales.

La recette escomptée de ces deux mesures serait d’approximativement de 120 millions d’euros en 2013.

Enfin, le projet inclut une extension de la taxe actuelle sur la fourniture de vidéogrammes à la demande (VOD) aux acteurs étrangers de l’internet.

Mise à jour le Lundi, 23 Juillet 2012 13:22 Lire la suite...
 

Fiscalité du numérique -Proposition de loi du sénateur Marini - Laure de La Raudière: "’imposer la publicité en ligne en instaurant une taxe sur les régies publicitaires me semble très peu efficace contre les géants de l’Internet".

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Laure de La Raudière, député UMP d’Eure-et-Loir, membre de la commission des affaires économiques, répond à nos question sur la proposition de loi déposée par le sénateur Marini jeudi 19 juillet.

Quelles sont les nouveautés introduites dans la proposition de loi (PPL) du sénateur Marini ? A-t-elle plus de chance d’aboutir que la précédente en termes de faisabilité ? Pourquoi ?

L’objectif poursuivi par le sénateur Marini c’est : assujettir à l’impôt les géants de l’Internet en France, et ce, proportionnellement aux revenus de leur commerce sur notre territoire.

Aujourd’hui, on estime à environ 500 M€/an le manque à gagner de recettes fiscales, à cause de l’habile optimisation fiscale des quatre  «grands » : Google, Amazon, Apple, Facebook qui réalisent en France plus de trois milliards d’euros de chiffre d’affaire sans presque payer l’impôt sur les sociétés.

Je partage donc les motivations du sénateur Marini. En revanche, son idée d’imposer la publicité en ligne en instaurant une taxe sur les régies publicitaires me semble très peu efficace contre les géants de l’Internet.

De toute façon, la majorité au Sénat et à l’Assemblée nationale a changé : je doute que la proposition du sénateur Marini puisse aboutir sans un appui du gouvernement…

Mise à jour le Jeudi, 26 Juillet 2012 15:37 Lire la suite...
 



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