A l’heure où la Hadopi commence son travail contre le piratage en ligne et en faveur du développement de l’offre légale, les institutions européennes s’activent. Adopté le 22 septembre par le Parlement européen, le rapport de Marielle Gallo (1), députée européenne (PPE), doit inspirer les prochaines propositions législatives de la Commission pour défendre les droits de propriété intellectuelle. Michel Barnier, commissaire au marché intérieur, dévoilera un plan d’action à la fin du mois de novembre.
Entretien avec Marielle Gallo, députée européenne (PPE)
« Mon rapport vise essentiellement à mettre le débat du piratage en ligne sur la table »
Vos conclusions sont qualifiées de "mesures répressives". Cela vous semble-t-il justifié ?
Il convient tout d'abord de rappeler que mon rapport, qui a été voté au Parlement européen le 22 septembre dernier, est un rapport d'initiative qui vise essentiellement à mettre le débat du piratage en ligne sur la table. Mon objectif était de faire constater par mes collègues la réalité vécue quotidiennement par nos créateurs, nos PME, nos industries, nos syndicats européens.