Club Parlementaire du numérique

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« II faudra demain fournir des connexions à 50 milliards d’objets connectés. »

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Entretien avec Gilles Brégant, directeur général de l’ANFR

Tous les mois depuis deux ans, vous publiez l’avancée du déploiement de la 4G par les antennes des opérateurs. Quelles conclusions peut-on déjà tirer du rythme de déploiement ?

Depuis novembre 2012, date à laquelle l’ANFR a publié son premier observatoire des déploiements, cet outil est devenu un élément de référence dans le paysage numérique. Il permet de suivre mois par mois l’évolution des réseaux déployés par les opérateurs de téléphonie mobile (nombre d’autorisations de sites et mises en service), tant au niveau national que dans les territoires. L’observatoire a en effet été enrichi en janvier 2014 des données fournies pour chacun des départements de la métropole, puis en novembre  2014 de celles de l’Outre-Mer.

Le déploiement du réseau 4G a commencé en 2012, notamment dans le cadre d’opérations ciblées menées par les opérateurs de téléphonie mobile. Mais c’est à partir de 2013 qu’il s’est intensifié, avec un rythme de croissance mensuelle très soutenu. Entre janvier 2013 (857 sites autorisés 4G) et janvier 2014 (12 525 sites autorisés 4G), l’Agence a ainsi accordé plus de 11 600 autorisations pour des sites 4G, tous opérateurs confondus. Cet investissement a été porté par la volonté des opérateurs mobiles d’apporter cette nouvelle technologie, avec au départ une priorité en faveur des zones urbaines fortement peuplées.

2014 a vu se poursuivre le déploiement observé en 2013, mais l’évolution s’est concentrée sur deux bandes de la 4G, celle des 800 MHz et celle des 2,6 GHz.

Depuis quelques mois, la progression apparaît un peu moins soutenue pour les autorisations accordées par l’Agence : les réseaux se consolident.  Au 1er avril 2015, un peu plus de  20 000 autorisations de sites 4G ont été accordées et les opérateurs mobiles en ont mis en service plus de 16 500.

Mise à jour le Mercredi, 22 Avril 2015 08:10 Lire la suite...
 

Le nouveau président de l’Arcep au Club parlementaire du numérique

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Sébastien Soriano a présenté les grandes orientations de son mandat qui court jusqu’en 2020. Il a répondu aux questions des parlementaires de la ruralité, venus en force défendre leur circonscription.

« Qui sera le régulateur Soriano ? » La question posée d’emblée n’a pas décontenancé l’invité. « Ne personnalisons pas trop le débat », a-t-il souri. Très à l’aise, l’ancien directeur de cabinet de Fleur Pellerin a déroulé son programme et présenté sa vision de la régulation. « Oui, il faut un arbitre impartial entre les opérateurs. Mais indépendant ne signifie pas indépendantiste. » Sébastien Soriano s’est surtout dit à l’écoute des priorités du pays et ne veut pas faire de l’Arcep un bastion libéral déconnecté de l’intérêt général.

Le président a dans la foulée annoncé vouloir sortir du débat entre industriels et consommateurs par le haut. « Il faut réconcilier les deux en partant de l’investissement », a-t-il martelé. Selon lui, une concurrence saine assure la qualité du réseau, une meilleure couverture, tout en maintenant les prix bas. « Sortons de cette image réductrice du gendarme des télécoms qui tape sur les marges des opérateurs ! »

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« La régulation doit pousser les acteurs à investir dans la qualité. »

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Entretien avec Sébastien Soriano, président de l’ARCEP

Quelles sont vos ambitions pour ces six ans de mandat ?

Une vingtaine d’années après l’ouverture du secteur des télécoms à la concurrence, le 1er janvier 1998, nous sommes arrivés à la fin d’un cycle.  La concurrence est là, et bien là. Ce cycle a été une grande réussite, et a permis l’émergence de grands opérateurs, compétitifs, convergents, qui ont la  capacité d’investir dans les infrastructures à très haut débit, aussi bien fixe que mobile.

Il s’agit aujourd’hui de se projeter vers l’avenir et d’ouvrir un nouveau cycle, celui du numérique. L’ARCEP, qui a l’expérience et les outils conceptuels, doit se transformer en régulateur des enjeux numériques, et être au service de la révolution numérique. Je souhaite qu’en prenant comme horizon 2020, l’ARCEP réponde à trois défis : tout d’abord s’attacher à ce que les réseaux numériques – qui vont être profondément marqués par la révolution du cloud et des objets connectés - jouent pleinement leur rôle au cœur de l’économie française. En effet, certains évoquent plusieurs dizaines de milliards d’objets connectés !  Avec la domotique, les villes intelligentes, les voitures connectées ou encore les textiles innovants, les réseaux seront sollicités. Il faut s’assurer que les réseaux sont adaptés à ce changement. L’ARCEP doit apporter à la réflexion sa capacité d’expertise et de veille, tout en l’inscrivant dans un enjeu plus large, celui de la souveraineté des Etats, qui est celui du respect des règles sur ces nouveaux réseaux.

Ensuite, l’ARCEP devra répondre au défi d’internet, qui est devenu une plateforme essentielle au fonctionnement de notre société. Enfin, l’ARCEP, régulateur des réseaux, devra prendre sa pleine place au sein de la stratégie numérique de la France et de l’Europe.

Mise à jour le Lundi, 23 Mars 2015 10:13 Lire la suite...
 

Entreprises innovantes : comment favoriser les champions de demain ?

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Frédéric Mazzella, le patron de Blablacar, et Eddie Misrahi, le président d'Apax France, se sont retrouvés au Club parlementaire du numérique afin de mettre le doigt sur les freins à l’émergence d’entreprises innovantes capables de rivaliser dans la compétition mondiale.

Parlementaires et professionnels étaient donc réunis le 10 mars à l’Assemblée nationale pour écouter à la fois un jeune dirigeant de start-up et un responsable d’un fonds d’investissement finançant principalement des PME et des ETI. Eddie Misrahi a commencé par resituer le contexte en abordant la question du financement par deux chiffres. « Le capital investissement en France, c’est 0,24% du PIB, en Europe c’est 0,28, au Royaume-Uni 0,8, en Israël 1,4 et aux États-Unis 2,5. Proportionnellement, il y a donc dix fois plus de capital investissement aux États-Unis qu’en France. » Et le président d’Apax France d’insister : « en France, 600 millions d’euros sont investis chaque année dans nos start-ups. C’est 20 milliards aux États-Unis. »

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Fabrice Bakhouche, un dir’cab 2.0 à la Culture

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Bakhouche Fabrice PARIS 30 Janv 2015 PHOTO Baron Jean-Pierre 31 

Après avoir été conseiller de Matteo Renzi, ce magistrat de la Cour des comptes est aujourd’hui à la tête du cabinet de Fleur Pellerin. Avec l’ambition de faire de la culture un vecteur d’égalité.

En terme d’architecture et d’arts décoratifs, le ministère de la Culture s’est toujours fait un devoir de marier le traditionnel et le contemporain à l’image du parquet en points de Hongrie et des toiles minimalistes ou des tables en plastique transparent et du service à café en porcelaine.  Fabrice Bakhouche a lui aussi sa touche conservatrice et moderne : un « techno » pur jus passé par l’ENA et Bercy mais qui a fait du numérique sa marque de fabrique. Ce grand mince au sourire humble se reconnaît surtout dans la nouvelle génération de hauts fonctionnaires « plus agiles, plus mobiles. »

Mise à jour le Lundi, 16 Mars 2015 17:25 Lire la suite...
 


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