Club Parlementaire du numérique

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« Aujourd’hui ; la suppression du réseau cuivre n’est pas réaliste. »

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Sans titre 

Questions à Paul Champsaur, Président de l’Autorité de la statistique publique, auteur du rapport sur la fibre et l’avenir du cuivre

Votre rapport aura duré un an et demi, comme le voulait votre lettre de mission. Pourquoi un tel délai ?

Nous savions que cela prendrait du temps de parvenir à une position commune. La composition du groupe avec notamment trois députés, trois sénateurs et des représentants de réseaux d’initiative publics nous laissait voir des divergences de fond. La première réunion a eu lieu en juillet 2013 mais nous avons vraiment commencé à travailler sur une solution réaliste à l’automne 2013. Il s’est avéré assez vite que la majorité du groupe ne recommandait pas la programmation de l’extinction du cuivre. Notez qu’aucun pays dans le monde ne l’a fait, d’ailleurs. L’Australie a bien essayé, mais a fini par reculer.

Pourquoi est-ce si compliqué ?

De nombreuses applications fonctionnent avec le cuivre qu’il ne sera pas simple de faire basculer sur la fibre. La première raison tient à ce qu’un téléphone branché sur la fibre a besoin d’une transmission d’électricité indépendante alors que réseau cuivre, lui, transmet bien le courant. Tous ces objets qui sont connectés par le cuivre devront être adaptés. Prenons l’exemple des ascenseurs dont le système d’alerte fonctionne grâce au cuivre.  On ne peut simplement le connecter à la fibre.

Enfin,  il y a d’innombrables réseaux comme les centrales électriques d’EDF ou les cartes de paiement, qui sont connectés grâce au cuivre. Parfois, il n’y a tout simplement pas de substitution au cuivre.

Mise à jour le Mercredi, 04 Mars 2015 08:52 Lire la suite...
 

« Conserver au livre toute sa valeur économique. »

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Questions à Laurence Engel, médiatrice du livre chargée de préserver les équilibres économiques entre les différents acteurs du secteur

Début décembre 2014, Amazon lançait un service baptisé Kindle Unlimited offrant d'accéder en illimité, depuis une liseuse ou une tablette, à un catalogue de 20 000 titres en français moyennant un forfait de 9,99 € par mois. Un service aujourd'hui jugé illégal en France selon Laurence Engel, médiatrice du livre.

Votre avis sur le livre numérique illimité donne raison aux éditeurs contre les distributeurs. Quel est l’enjeu pour les premiers ?

Les lois sur le prix du livre, papier ou numérique, n’ont pas pour objectif de donner raison aux uns ou tort aux autres, mais de défendre une filière industrielle et culturelle, essentielle pour l’économie nationale, et vitale pour la création éditoriale. C’est dans ce cadre que je travaille. Ce qui est vrai – et essentiel -, c’est que le système de régulation adopté par la France – mais aussi par de nombreux autres pays – consiste à faire de l’éditeur la clé de voute de l’équilibre économique de la filière. Cela lui donne un pouvoir, mais aussi une responsabilité. Et surtout, cela fonctionne efficacement! Ce qui est vrai aussi, aujourd’hui comme en 1981, c’est que ce sont les distributeurs qui peuvent être tentés par des démarches commerciales susceptibles de déstructurer l’ensemble de la filière. En fait, les deux lois de régulation, celle de 1981 comme celle de 2011, ont pour objectif non pas de pointer du doigt des acteurs économiques, mais d’interdire des pratiques qui relèvent du dumping. Ce sont des lois anti-dumping. L’enjeu, pour les éditeurs, comme pour l'ensemble de la filière du livre, c’est donc de conserver au livre toute sa valeur économique. C’est aussi la condition pour rémunérer les auteurs. 

Mise à jour le Mercredi, 04 Mars 2015 08:53 Lire la suite...
 

« Les investisseurs français devraient rentrer plus tôt dans le cycle de financement des start-up, même avant qu’elles ne soient rentables. »

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 Frederic Mazzella BlaBlaCar  

Questions à Frédéric Mazzella, fondateur de Blablacar, site de covoiturage

Vous avez créé Blablacar en 2006, pour devenir aujourd’hui le premier site de covoiturage au monde. Quelles sont les raisons de votre succès ?

BlaBlaCar met en relation des conducteurs effectuant un trajet pour leur propre compte, et des passagers se rendant dans la même direction. Ils font le trajet ensemble, et en partagent les frais. Les conducteurs réduisent ainsi le coût de leurs trajets de manière conviviale ; les passagers disposent d’une offre de transport abordable, fiable et conviviale. La communauté BlaBlaCar compte aujourd’hui plus de 10 millions de membres dans 14 pays.

Nous créons un nouveau segment de mobilité à moindre coût, avec un maillage très fin à travers tout le territoire, en mutualisant des actifs sous-utilisés : les voitures des particuliers roulant à vide. Le taux d’occupation moyen d’un véhicule en France pour un trajet longue distance est de 1.7 personnes, alors qu’il est de 2.8 personnes dans une voiture d’un membre de notre communauté. Nous permettons donc à d’avantage de personnes de se déplacer, tout en réduisant le budget mobilité des ménages et les consommations d’énergie.

Mise à jour le Vendredi, 13 Février 2015 16:34 Lire la suite...
 

Politiques et numérique : le livre de la réconciliation ?

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Par Florian Bunoust-Becques

Pédagogie et sensibilisation sont les maitres mots de Pascale Luciani-Boyer, directrice de publication d’un ouvrage censé rassurer les politiques. « L’élu(e) face au numérique » veut rompre avec les idées reçues dans un domaine parfois méconnu.

Pascale Luciani-Boyer l’assure, « les fracturés du numérique, ce sont souvent les décideurs politiques. » Une phrase qui pourrait s’adresser à elle-même, adjointe de Saint-Maur-des-Fossés (Val-de-Marne). Pourtant, cette biologiste de formation, membre du collège politique du Conseil national du numérique (CNNum) entend bien inverser la donne. C’est dans le lieu symbolique de l’Hôtel de Massa, abritant la société des gens de Lettres, que s’est tenue la présentation du nouveau livre de Pascale Luciani-Boyer intitulée « l’élu(e) face au numérique » aux éditions Berger Levrault.

Mise à jour le Vendredi, 13 Février 2015 16:33 Lire la suite...
 

L’Europe s’invite au CPN

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Pour sa rentrée, le Club parlementaire du numérique s’est réuni lors d’un dîner autour d’Eric Mamer, le directeur adjoint du cabinet de Günter Oettinger, Commissaire européen à l’économie et la société numériques alors que de nombreux sujets seront tranchés dans les prochains mois.

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C’est Luc Belot, député du Maine-et-Loire, qui présidait les débats et a rapidement orienté la soirée sur les dispositions de la nouvelle Commission, en place depuis l’été dernier. Eric Mamer a d’abord rappelé son parcours. « Je suis une espèce d’eurocrate transversal qui travaille à la Commission depuis 20 ans », a-t-il plaisanté. Passé par le Fonds social européen, la Communication, le Budget, au programme PHARE puis au cabinet de Günter Oettinger à l’Energie, il a finalement suivit ce dernier au Numérique. 

Mise à jour le Lundi, 26 Janvier 2015 18:05 Lire la suite...
 


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