Club Parlementaire du numérique

  • Increase font size
  • Default font size
  • Decrease font size
Home Telecom

« Notre action est primordiale pour éviter la fracture numérique entre les villes et les campagnes. »

Envoyer Imprimer PDF
Gilles Quinquenel portrait 2 Crédit photo D Daguier CG50 

Le syndicat mixte Manche Numérique a fêté ses 10 ans à la Cité de la Mer à Cherbourg, en présence de Bernard Cazeneuve, ministre de l’Intérieur, et d'Axelle Lemaire, secrétaire d'État au Numérique. Bilan de cette décennie avec son Président, Gilles Quinquenel.

Fêter les dix ans de Manche Numérique, en présence des ministres, revêt une importance particulière. Quels ont été les clefs de ce succès ?

L’État va verser à Manche Numérique près de 39 millions d’euros sur les 180 millions que Manche Numérique va investir dans les 5 ans pour son projet de déploiement de la fibre optique, il semblait important que l’État soit représenté à cet anniversaire.

Manche Numérique a été créé, sous l’impulsion du conseil général de la Manche, dès l’adoption en 2004 de l’article L.1425-1 du Code général des collectivités territoriales permettant l’intervention des collectivités locales dans le domaine des communications électronique. Manche Numérique est donc un formidable outil de mutualisation impliquant le conseil général et toutes les communautés de communes… sa création a permis un projet cohérent à l’échelle départementale permettant à l’ensemble des collectivités manchoises d’avancer ensemble. Sans l’intervention publique, une partie du territoire manchois seulement aurait disposé d’accès haut débit. La présence des ministres a donc permis également de souligner le bénéfice des actions menées depuis 2004 tant sur le plan du déploiement des infrastructures de communications que du développement des services et usages.

Mise à jour le Mercredi, 26 Novembre 2014 10:40 Lire la suite...
 

« Les villes qui réussissent leur transformation sont celles qui se projettent bien au-delà de la durée d’un mandat électoral. »

Envoyer Imprimer PDF
 Photo CMORENO 02 12

Entretien avec Carlos Moreno, Professeur des Universités, spécialiste du contrôle intelligent des systèmes complexes

La ville intelligente ou smart city, relève de différents enjeux. En termes économiques, quels sont les grands chantiers d’aujourd’hui ?

La Smart City est la convergence de plusieurs enjeux – sociaux, culturels, économiques, écologiques et de résilience – qui sont, et il est essentiel de le souligner, interdépendants. Dans ma vision de la Smart City, c’est la qualité de vie en ville qui doit être au cœur de toute démarche d’innovation, et il y a trois domaines dans lesquels il faut innover de manière convergente : l’inclusion sociale, la réinvention urbaine et les apports des grandes révolutions technologiques en cours, traversées par le digital.

 Si l’on veut faire un focus sur les grands chantiers actuels en termes économiques, je dirais que la priorité, dans notre monde en crise, et notamment en Europe, où nous souffrons de grosses difficultés budgétaires qui ont un impact important sur nos villes, c’est la mutualisation et l’optimisation – soit comment mieux faire de façon frugale. Grâce à une gestion transverse de la ville, nous pouvons créer de nouveaux services (mobilité, participation citoyenne, efficience énergétique, culture, sécurité…) et nous pouvons assurer une meilleure transition urbaine face aux défis du 21ème siècle, la diminution des ressources énergétiques et le changement climatique.

Mise à jour le Mercredi, 26 Novembre 2014 08:42 Lire la suite...
 

« C’est un rapport volontariste dans ses propositions. »

Envoyer Imprimer PDF
Lemoine - Copie 

Rapport sur « la transformation numérique de l’économie française ».Entretien avec Philippe Lemoine.

Président du Forum d’Action Modernité et de la Fondation Internet nouvelle génération, il a remis aujourd'hui son rapport à Bercy. Un texte qui vise à faciliter l’adaptation des administrations et entreprises françaises aux bouleversements induits par la révolution numérique..

 

Comment s’est déroulée la concertation ? Vous avez beaucoup insisté pour rencontrer de nombreux acteurs (plus de 500)…

Oui, c’était un parti pris que de s’appuyer sur une large concertation afin de sortir d’un petit milieu trop souvent confiné où l’on retrouve les mêmes experts. Cette ouverture m’a permis de faire émerger des analyses et des propositions plus représentatives, issues de dirigeants d’entreprises, cadres, syndicalistes, etc.

Nous ne nous sommes pas non plus contentés d’auditions bilatérales. Nous avons diversifié les formats à travers des journées de co-construction, des petits-déjeuners, des soirées-débats, au format résolument orientés vers les propositions. 

Mise à jour le Vendredi, 07 Novembre 2014 13:52 Lire la suite...
 

Fréquences : « Il faut une coordination européenne sur le dividende numérique. »

Envoyer Imprimer PDF
 Photo Yves Gassot IDATE  

Questions à Yves Gassot, directeur général de l’IDATE

François Hollande a confirmé que les bandes fréquences de 700 MHz seront mises en vente l’année prochaine. Le moins que l’on puisse dire, c’est que les opérateurs ne sautent pas de joie…

Certes, mais on ne peut pas dire non plus que les opérateurs aient jamais envisagé que ces nouvelles fréquences soient mises aux enchères. On s’attendait à un second dividende numérique. Les opérateurs ont besoin des fréquences, c’est un carburant essentiel pour eux afin d’accompagner l’expansion des mobiles et l’arrivée de la 4G.

L’Etat ne semble pourtant pas en mesure d’en retirer la meilleure valorisation et les opérateurs n’en ont pas forcément besoin dans l’immédiat. Quid du timing ?

Les opérateurs, à la fois français et européens, traverse une période d’hyper concurrence qui ne leur laisse pas beaucoup de marge de manœuvre. Et il est vrai qu’il n’y a pas un besoin immédiat de cette manne pour les opérateurs.

De son côté, l’Etat souhaite pouvoir disposer des recettes des fréquences assez rapidement. Il est donc en train de trouver un compromis en engageant les enchères tout en en libérant les fréquences. Car il faut prendre en compte le temps nécessaire de mise en service des fréquences qui suit la vente. 

Mise à jour le Jeudi, 06 Novembre 2014 14:59 Lire la suite...
 

Ecole numérique: nous assistons à un changement de paradigme

Envoyer Imprimer PDF
 cn102014-82  

Questions à Luc Belot, député de Maine-et-Loire, membre du Conseil Supérieur des Programmes

Quels sont les apports du numérique dans l’enseignement ?

L’émergence du numérique et la multiplication des usages offerts par les nouvelles technologies ont modifié notre rapport à l’outil informatique. L’an dernier, près de trois quarts des ménages disposaient d’un équipement informatique, et le nombre d’internautes français s’élevait à 41,2 millions, pour un temps moyen passé sur internet d’environ 41 heures par mois. Ces derniers chiffres montrent bien l’importance de ces nouvelles technologies dans nos vies, que  ce soit personnel ou professionnel. La loi de refondation de l’Ecole (juillet 2013) a compris l’importance de maitriser correctement ces nouveaux outils afin de pouvoir réussir son intégration dans la vie professionnelle.

Les apports du numérique dans l’enseignement, en dehors de sa finalité qui est surtout de préparer les générations futures à évoluer et  à comprendre notre monde connecté, est de proposer un outil pédagogique supplémentaire et complémentaire pour appréhender les programmes scolaires.

Il permet aussi la démocratisation de l’accès à l’information et à la culture ainsi que le développement du lien entre l’école et l’extérieur, notamment avec les familles.

Mise à jour le Mercredi, 29 Octobre 2014 08:34 Lire la suite...
 


Page 7 sur 30

Accès Membres

Vidéos