Club Parlementaire du numérique

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Fréquences : « Après 17 années d’échecs successifs, Le Mouv’ doit cesser. »

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Questions à Arthur, Président de Oüi FM

Après avoir proposé une fusion entre sa radio, Oüi Fm, et Le Mouv', Arthur a essuyé un refus virulent de la part de ses dirigeants. Derrière ces déclarations, se pose le problème de partage des fréquences entre radios, difficile à obtenir.

Pourquoi avoir proposé cette fusion avec Le Mouv’, quelles en étaient les conditions ?

J’ai proposé cette fusion au Mouv’ car nous pouvions nous compléter utilement. Ils ont beaucoup de fréquences dans des très grandes villes de France et pas d’audience. OÜI FM a une belle audience, mais ne dispose de presqu’aucune fréquence dans les grandes villes.

Qu’est-ce qui vous choque dans le refus de Jean-Luc Hees ?

Je suis choqué par la violence et la condescendance des propos de Jean-Luc Hees qui dit « on ne confie pas les clés de la Banque de France à Bonnie and Clyde » après que son directeur du Mouv’ dit « c’est comme si H&M rachetait le Centre Pompidou ». Il leur suffisait de dire « non merci »... Franchement, ces dirigeants du service public perdent le sens des réalités. Cela dit, lorsque les Français se serrent la ceinture, paient chaque année davantage de redevance audiovisuelle (+1,5% cette année encore) et que Le Mouv’ dépense 17 millions € par an pour moins de 200.000 auditeurs, je comprends qu’ils pensent détenir la Banque de France tous les jours. Après 17 années d’échecs successifs, cette radio doit cesser.

 
Mise à jour le Lundi, 21 Octobre 2013 07:41 Lire la suite...
 

Fiscalité du numérique: « Il est urgent de rétablir une situation plus équitable. »

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Questions à Pierre Gattaz, Président du Medef, à propos de sa contribution sur la fiscalité au Conseil national du numérique

Une nouvelle taxe affectée aux entreprise du numérique serait- elle contreproductive ?

La France se caractérise par un maquis des taxes sectorielles et une  forte pression fiscale qui pèse sur son économie. Le Conseil des prélèvements obligatoires a recensé 309 taxes affectées en 2011 représentant 112 Milliards d’euros (soit plus de 5,2 % du PIB). Il conclut que cette fiscalité se révèle couteuse pour les finances publiques et qu’elle contribue aux deux principaux défauts du système fiscal français : un taux de prélèvements obligatoires qui est le plus élevé de l’UE après celui du Danemark, une structure plus distorsive que celle de la moyenne européenne. Toute taxe supplémentaire aurait donc des effets négatifs bien supérieurs aux effets positifs attendus pour l’économie française.

 
Mise à jour le Lundi, 14 Octobre 2013 16:12 Lire la suite...
 

Fiscalité du numérique : un dîner pour une assiette (fiscale)

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Le Club Parlementaire du Numérique s’est réuni autour de Pascal Saint Amans, directeur du Centre de politique et d'administration fiscales de l’OCDE et de Michel Taly, avocat fiscaliste, afin de répondre aux problématiques d’érosion de la base fiscale dont bénéficient les géants de l’Internet.

La députée de l’Eure-et-Loir, Laure de La Raudière a présidé et introduit le dîner en rappelant l’engagement de Fleur Pellerin en février 2012, au CPN, de taxer les acteurs de l’Internet en France. Une caisse de champagne est toujours en jeu… La députée s’est interrogée sur les possibilités d’une taxation franco-française, craignant qu’elle ne handicape les acteurs nationaux, alors que le récent avis du Conseil national du numérique s’est clairement exprimé en défaveur d’une telle issue (voir notre interview). « Il ne s’agit pas simplement de fiscalité, mais du développement de toute l’économie numérique », a insisté l’hôte des lieux.

Mise à jour le Lundi, 07 Octobre 2013 16:46 Lire la suite...
 

Jeux vidéo : une industrie culturelle innovante en quête de reconnaissance

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Alors que le jeu GTA V cumule tous les records à travers le monde, les sénateurs Gattolin et Retailleau détaillent dans un rapport les mesures à mettre en place pour renforcer une industrie culturelle encore trop peu valorisée en France.

Le secteur du jeu vidéo souffre de plusieurs préjugés et spécificités qui nuisent à son efficacité économique, et cela en dépit d’un véritable potentiel. Face à cet état de fait qui a fait reculer le poids des développeurs de jeu vidéo en France, un groupe de travail confié par la commission de la culture, représentée par le sénateur écologiste André Gattolin, et la commission des affaires économiques, incarnée par Bruno Retailleau (UMP), a rendu un rapport d’information qui pointe les difficultés du secteur vidéo-ludique et propose les réformes à engager pour que les entreprises français reconquièrent la place qui fut la leur dans ce domaine.

Mise à jour le Mardi, 08 Octobre 2013 08:02 Lire la suite...
 

« Un pays ne peut être crédible seul en matière de fiscalité du numérique. »

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Question à Godefroy Beauvallet, Vice-Président du CNNum et pilote du groupe de travail sur la fiscalité

Quelles sont les dangers d’une taxe franco-française sur le numérique ?

La conclusion à laquelle nous sommes parvenus, c’est que la mise en place de nouvelles taxes spécifiques au numérique au niveau national ne contribuerait pas à l’objectif de rééquilibrage fiscal entre acteurs. Elle risquerait même d’entraver la compétitivité des activités numérique nationales.

L’idée d’une taxe sectorielle relève de la “fausse bonne idée”, parce que cela donne l’impression que la transformation numérique ne se joue qu’à la marge, alors qu’elle est en train de balayer tous les secteurs économiques – la culture, la presse, mais aussi le tourisme, la banque, l’assurance, bientôt l’automobile ou le textile. En ajoutant des rustines fiscales spécifiques, on risque de ralentir l’innovation et d’affaiblir les acteurs français qui jouent le jeu de la solidarité fiscale par rapport à ceux qui optimisent agressivement. Et ce pour des rentrées fiscales incertaines.

 

Le défi, c’est de comprendre ce qui se passe globalement, comment les sources de la valeur ajoutée sont transformées, et de réinventer les impôts génériques. Tout ce qui nous écarte de cet objectif est un piège. Car le « grand jeu » fiscal se joue à l’échelle des continents plus que des pays. La création de rustines nationales serait aussi un mauvais signal envoyé aux entreprises françaises et à nos partenaires économiques. Tout le monde sait qu’un pays ne peut être crédible seul en matière de fiscalité du numérique. Le gouvernement l’a d’ailleurs bien pris en compte, en faisant des propositions en vue du conseil européen du numérique d’octobre, et en lançant un « mini-sommet » de ministres européens en charge du numérique pour le préparer.

Mise à jour le Lundi, 23 Septembre 2013 13:22 Lire la suite...
 


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