Club Parlementaire du numérique

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« Anticiper les bouleversements pour éviter la peur et le repli. »

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Questions à Philippe Lemoine, Président de LaSer 

Le Gouvernement vous a chargé d’une mission sur « la transformation numérique » afin de préparer notre économie aux mutations des modèles économiques. Quel est le constat de départ ? L’économie française souffre-t-elle de la révolution internet ?

Il suffit de regarder l’intitulé des rapports des grands Cabinets de stratégie qui opèrent à travers le monde pour constater que l’enjeu de la transformation numérique n’est pas seulement français. En fait une première étape a eu lieu au cours de laquelle les entreprises se sont connectées à Internet, ont investi dans des sites et se sont entourées d’équipes compétentes. Mais cette étape instrumentale d’adoption de nouveaux outils débouche sur une autre phase : celle d’un bouleversement bien plus profond qui amène les entreprises à devoir transformer leurs modèles d’affaires et leurs principes d’organisation

Trois éléments se conjuguent en effet. D’abord, le fait que l’ensemble de la population est maintenant connecté à Internet et que c’est au contact du grand public que se jouent désormais les principaux enjeux de l’innovation. Ensuite, l’émergence d’une nouvelle force qui s’exprime sur les réseaux, là où la multitude des internautes se rencontre : la force de l’intelligence collective. Enfin, la montée en puissance des GAFA (Google, Apple, Facebook, Amazon), ces intermédiaires à valeur ajoutée qui savent précisément capter l’intelligence collective des internautes pour s’infiltrer entre les différentes industries et leur marché.

Ces enjeux ne sont pas propres à la France. Ils peuvent toutefois contribuer à affaiblir un certain nombre de points forts de notre économie nationale, notamment les grands groupes traditionnels qui opèrent dans plusieurs secteurs.

Mise à jour le Mercredi, 19 Février 2014 10:55 Lire la suite...
 

« Opposer politique et concurrence est à la limite de l’insulte »

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Réaction de Lionel Tardy, député UMP de la Haute-Savoie, au discours d’Arnaud Montebourg à la Fédération Française des Télécoms

Arnaud Montebourg, le ministre du Redressement productif, a tenu vendredi 31 janvier dernier un discours offensif envers l'ARCEP et plus généralement sur la régulation et la concurrence. Que cela vous inspire-t-il ?

C’est du Montebourg tout craché, beaucoup d’esbroufe et des phrases-choc. Cela ressemble plus à un one-man-show qu’à un discours de vœux de la part d’un ministre, mais nous y sommes désormais habitués. Il veut passer pour le « culotté » du gouvernement, celui qui ose et dit tout. Mais s’il était vraiment téméraire, il aurait tenu ce discours aux vœux de l’ARCEP ! Le discours de Fleur Pellerin était beaucoup plus policé et raisonnable.

Sur le fond, le ministre a dit préférer l’intervention de l’Etat en amont plutôt que la régulation en aval, avant que les problèmes ne surgissent. Il s’agit, en quelque sorte, d’une remise en cause du principe de régulation indépendante…

 
Mise à jour le Mercredi, 19 Février 2014 10:56 Lire la suite...
 

« Nous voulons l’inscription dans la loi d’un principe de modération en matière d’émission d’ondes électromagnétiques.»

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  Entretien avec Laurence Abeille, députée écologiste du Val-de-Marne, auteur d’une proposition de loi relative à la sobriété, à la transparence et à la concertation en matière d’exposition aux ondes électromagnétiques

L’année dernière, votre PPL avait été renvoyée en Commission et finalement enterrée. Pourquoi revenir un an plus tard avec un nouveau texte ?

L’année dernière un certain nombre d’acteurs n’étaient pas prêts à travailler sur ce sujet, notamment le Gouvernement. Fleur Pellerin, lors de son audition en Commission, s’était engagée à ce que des rapporteurs soient nommés pour travailler sur la question de la sobriété des ondes.

J’ai donc voulu tenir compte du rapport du Copic en août 2013,  de l’avis de l’ANSES en octobre 2013, et du rapport de mission gouvernementale rendu en décembre 2013, ce qui explique que tout cela ait pris un an. Ce délai aura servi car je préfère que les choses se fassent dans la concertation
Mise à jour le Mercredi, 19 Février 2014 10:56 Lire la suite...
 

« Lorsqu’une plateforme est éditrice du service, il n’y a pas de raison qu’elle soit soumise à des obligations différentes des autres éditeurs de VOD. »

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Questions à Francine Mariani Ducray, membre du CSA, sur le rapport relatif aux services de médias audiovisuels à la demande (SMAD), préconisant que les plateformes internet soient soumis à la régulation du CSA et participe au financement de la culture au même titre que la VOD.

Dans ce rapport, vous dressez d’abord un bilan du dispositif mis en place pour réguler les SMAD. Quelles sont vos conclusions à ce sujet ?

Nous dressons ce bilan avec précaution, car ce dispositif est récent, et s’applique à des acteurs travaillant dans un environnement en évolution rapide, et qui ont déjà connu des succès importants, comme celui de la télévision de rattrapage.

Il nous semble que le dispositif d’encadrement institué en 2009 et 2010 est pertinent mais gagnerait à être simplifié et aménagé pour que les SMAD, seule alternative légale et porteuse de développement au piratage des programmes et œuvres audiovisuels et cinématographiques, puissent rapidement étoffer leur offre au public et gagner en compétitivité: c’est un enjeu de croissance économique et de diversité culturelle, et c’est aussi l’intérêt des groupes audiovisuels actifs aujourd’hui sur notre territoire. 

Mise à jour le Mercredi, 19 Février 2014 10:57 Lire la suite...
 

Fréquences: « Favoriser le partage des bandes actuelles. »

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Questions à Joëlle Toledano, professeure des universités, en charge de la mission "sur les contours de la politique du spectre en faveur de l’innovation et de la croissance" confiée par Fleur Pellerin. Ses conclusions sont attendus au printemps.

Pourquoi est-il nécessaire d’optimiser l’utilisation des fréquences. De quel constat êtes-vous parti ?

La croissance du trafic sur les réseaux mobiles fait aujourd’hui consensus. Des analystes considèrent qu’il pourrait être multiplié par plus de 20 entre 2012 et 2017, la plupart estiment cette croissance supérieure à 50% par an. Elle est principalement due au développement des usages, en particulier vidéo, en mobilité (smartphones, tablettes, ordinateurs…) que ce soit sur les réseaux 3G/4G ou en Wi-Fi. Par ailleurs de nouveaux services sont en train d’émerger: les objets connectés, la m-santé, les véhicules connectés, les villes intelligentes seront demain notre quotidien.

Pour répondre à ces besoins, la quantité de spectre actuellement disponible dans les bandes facilement exploitables n’est pas suffisante. Face à cette pénurie, les entreprises et les industriels cherchent à accroître l’efficacité spectrale des technologies déployées dans les réseaux (par exemple, passage de la 3G à la 4G en téléphonie, du DVB-T au DVB-T2 en TNT…).

L’Etat, quant à lui, doit accompagner ces évolutions selon deux axes : premièrement libérer de nouvelles bandes de fréquences, mais cet exercice a des limites et va s’avérer de plus en coûteux et long. Deuxièmement, chercher à mieux utiliser le spectre en favorisant le partage des bandes actuellement occupées. C’est précisément sur cet aspect que Mme Fleur Pellerin, Ministre déléguée chargée des PME, de l’Innovation et de l’Economie numérique, m’a demandé de réfléchir et de faire des propositions. 

 
Mise à jour le Mercredi, 19 Février 2014 10:56 Lire la suite...
 


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