Club Parlementaire du numérique

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Bruno Sido : "Mettre l'aménagement du territoire au cœur du déploiement de la 4G"

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Le sénateur Bruno Sido vient de publier un rapport sur la couverture du territoire en téléphonie mobile. Il livre son analyse au Club parlementaire du numérique.

A l’heure où l’on s’interroge sur la couverture du territoire par la 4G, n’est-il pas paradoxal que la France ne soit pas  totalement équipée en 3G et même en 2G ?  

Effectivement, on parle beaucoup de la 4G mais il faut savoir qu’elle n’est pas encore en route, les licences n’étant pas encore vendues par l’Etat. Nous en sommes à la fin de l’établissement de la 2G et en cours du développement de la 3G en France. Il faut donc parler de l’existant avant de parler de l’avenir.  

Concernant la 2G, on se souvient de la proposition de loi sur l’itinérance locale  en 2002 où le gouvernement, prenant le taureau par les cornes, s’était appuyé sur mes travaux et ceux de l’Assemblée nationale pour développer et finir la couverture en 2G du territoire. On s’aperçoit aujourd’hui que la couverture en 2G n’est pas complète puisque, au bas mot, 100000 personnes en France n’ont pas accès à la deuxième génération. Et encore, les critères sont peu exigeants : capter devant le bâtiment public de la mairie, être immobile, tenir une conversation d’une minute au moins. Aujourd’hui, le téléphone portable, c’est en déplacement, en voiture, en marchant, pas  forcément devant la mairie… Donc le nombre de personne n’ayant pas accès à la 2G est de bien plus de 100000 personnes en France. 

Mise à jour le Jeudi, 21 Avril 2011 13:12 Lire la suite...
 

Olivier Esper : Google n’est pas un « free rider des réseaux »

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A ses débuts, Google avait une image conviviale et sympathique. Aujourd’hui le moteur de recherche le plus utilisé fait peur. En dehors de toutes polémiques, Olivier Esper, directeur des relations institutionnelles chez Google France défend point par point son entreprise. Entretien.

Quel regard portez-vous sur la législation en construction sur Internet (neutralité, régulation…)?

Une étude publiée récemment par le cabinet McKinsey fournit pour la première fois une analyse macroéconomique de l’impact d’Internet sur l’économie française. On apprend ainsi que la contribution d’Internet est significative puisqu’elle a représenté 3,2% du PIB français en 2009 soit plus que l’énergie ou encore les transports. Cette contribution se traduit concrètement par la création de 700 000 emplois nets (ce chiffre tient donc compte des réallocations d’emplois induites par Internet) en 15 ans soit un quart du total des emplois créés sur la même période. Le rapport montre également qu’Internet représente aujourd’hui un quart de la croissance et surtout que la France se trouve dans une phase critique : le cabinet McKinsey estime que l’impact d’internet sur l’économie française va s’accélérer pour atteindre 5,5% du PIB en 2015 et pourrait se traduite par le création de 450 000 emplois supplémentaires. 

Internet est donc aujourd’hui créateur de valeur nette. Dans d’autres pays, cet apport est encore plus important, ainsi par exemple au Royaume Uni, Internet aurait contribué à 7% du PIB britannique. Plutôt que de voir le verre à moitié vide, ces perspectives militent en faveur d’une politique numérique libérant le potentiel de croissance de l’Internet ! Il ne faudrait pas croire que l’impact d’Internet est derrière nous, que les places sont prises, et qu’il s’agit désormais de gérer ou réguler un secteur stabilisé. Bien au contraire : la France doit impérativement mener une politique de développement pour maximiser les retombées économiques de l’internet qui sont encore largement devant nous. 

Mise à jour le Lundi, 05 Décembre 2011 14:53 Lire la suite...
 

PKM : « Créer une institution ne signifie pas qu’elle va automatiquement fonctionner »

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Pierre Kosciusko-Morizet vient de rendre son rapport au ministre en charge de l’Economie Numérique sur le Conseil national du numérique (CNN). Il répond à  nos questions sur le rapport et ses suites. Entretien.

La consultation préalable à votre rapport a attiré 90 contributeurs : la mobilisation vous satisfait-elle ?

C’est plus que ce que l’on attendait. Quasiment toutes les associations du numérique ont contribué. Plus inattendu, on a eu aussi pas mal de contributions d’entreprises et de particuliers. Ce qui est plutôt bon signe.

Le rapport devait être une synthèse de ces contributions. A le lire, on sent qu’il présente surtout votre vision de ce que devrait être le Conseil national du numérique (CNN)…   

 Il s’agit d’une vision se nourrissant des contributions et qui est la plus consensuelle possible. Mais il y avait quelques choix à faire et sur lesquels il fallait trancher. Par exemple, je tiens à l’élection des membres du CNN. Le CNN ne peut pas être représentatif car on est trop nombreux et il y a trop de courants. Mais en revanche, pour que le CNN incarne le monde du numérique, l’élection est beaucoup plus adaptée et donnerait plus de légitimité à l’organe. L’Elysée ne souhaite pas cela a priori  puisque la première composition du CNN procédera de nominations. Nous tenons à ce qu’à la fin du premier mandat des élections soient organisées. Mais l’Elysée n’est pas obligé de prendre en compte nos recommandations…  

Mise à jour le Vendredi, 04 Mars 2011 11:55 Lire la suite...
 

Entretien avec Emmanuelle Garault, directrice des affaires institutionnelles d'eBay France

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Emmanuel Garault, directrice des affaires institutionnelles d'eBay France, évoque pour le Club parlementaire du numérique l'actualité de son entreprise ainsi que sa vision de ce que devrait être la législation relative à Internet.

Quel regard portez-vous sur la législation en construction sur Internet (neutralité, taxe Google…) ?     

 Nous suivons avec beaucoup d’intérêt les différentes initiatives parlementaires en matière de neutralité des réseaux que nous soutenons naturellement car nous pensons que ce principe  permet de lutter contre toute discrimination sur le web. Les récentes interventions de Mme Hilary Clinton prouvent à quel point Internet est un outil de la démocratie et un média qui doit rester libre et indépendant. Nous ne pouvons que souligner la place historique que jouent internet et les médias sociaux dans les aspirations démocratiques du Moyen-Orient aujourd’hui : il est donc essentiel qu’Internet reste libre et ouvert à tous. L’enjeu est d’ailleurs bien plus démocratique qu’économique ! Quant à la « taxe Google » telle que votée par le Parlement, elle ne va toucher que les acteurs français, les acheteurs de publicité sur Internet, et donc les pénaliser au plan européen et international. Elle est d’ailleurs reportée dans son application car elle ne satisfait que très peu de monde finalement. Le gouvernement a parfaitement compris le risque en termes de compétitivité économique pour les acteurs français. Bien que nous ne soyons concernés qu’en partie par cette taxe, nous y sommes fermement opposés comme toute la profession, et en soutien aux plus petits acteurs du e-commerce qui ont plus de mal à se faire entendre et à se défendre. Cette taxe ne peut que freiner l’utilisation des outils numériques en France et décourager les initiatives donc les innovations. 

Mise à jour le Jeudi, 24 Février 2011 09:14 Lire la suite...
 

Commissaire du gouvernement au sein de l'ARCEP : "Il y a eu un problème de méthode "

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Rapporteur au Sénat du "paquet Télécom 3", Bruno Retailleau revient pour le Club Parlementaire du Numérique sur le feuilleton du commissaire du gouvernement au sein de l’ARCEP. 

Pourquoi le gouvernement voulait-il introduire un commissaire du gouvernement  au sein de l’ARCEP ?    

L’objectif était double : premièrement améliorer le dialogue entre cette autorité de régulation et le gouvernement ; deuxièmement avoir une unité de traitement entre les Autorités administratives indépendantes (AAI) qui produisent des textes réglementaires et l’Etat. La logique était qu'une AAI ayant une activité réglementaire doit avoir un commissaire du gouvernement en son sein. C’est finalement un objectif institutionnel de lier plus formellement l’Etat et les AAI  ayant un pouvoir réglementaire. 

Mise à jour le Mercredi, 06 Avril 2011 09:27 Lire la suite...
 


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